Né en Cappadoce maritime d'une famille païenne, il se révéla très tôt être d'une intelligence hors du commun. Il contemplait l'harmonie du monde créé, délaissant les liaisons dangereuses que ses amis lui proposaient. Envoyé en Palestine pour poursuivre ses études, il y rencontre Origène qui lui fait découvrir la foi chrétienne. Retiré au désert pendant quelque temps, il revient à Néocésarée comme évêque. Son œuvre pastorale convertit la région, mais durant la persécution de Dèce, il préfère se cacher pour aider les plus faibles dans la foi. Il s'endormit dans la paix du Seigneur.
À Néocésarée dans le Pont, vers 270, saint Grégoire, évêque. Encore adolescent, il embrassa la foi chrétienne et, ayant progressé en science humaine et divine, il fut ordonné évêque et se rendit célèbre par sa doctrine, ses vertus, ses travaux apostoliques, et les miracles qu’il accomplit lui ont valu le surnom de Thaumaturge.
Autre biographie:
SAINT GRÉGOIRE LE THAUMATURGE, ÉVÊQUE
Notice de l'ancien bréviaire romain bi-lingue latin-français, ed. Mame 1965 :
Déposé à Néo-Césarée (Nicksar, en Turquie), le 17 novembre, vers 270.
GRÉGOIRE, évêque de Néo-Césarée du Pont (vers 240), illustre par sa sainteté et sa science, l'est beaucoup plus encore par ses prodiges et ses miracles, dont le grand nombre et l'éclat l'ont fait appeler le Thaumaturge et l'ont fait comparer, d'après saint Basile, à Moïse, aux Prophètes et aux Apôtres. Par sa prière il déplaça une montagne qui empêchait la construction d'une église. De même, il dessécha un marais qui était un motif de discorde entre des frères. Sur le bord du Lycus, qui dévastait les campagnes par ses inondations, il planta son bâton, qui devint aussitôt un arbre vigoureux, et empêcha les eaux du fleuve de dépasser désormais cette limite. Très souvent il fit sortir les démons des statues des idoles ou des corps des possédés, et accomplit beaucoup d'autres prodiges. Grâce à eux et à l'esprit prophétique qui lui donnait de lire dans l'avenir, il amena un nombre incalculable d'hommes à la Foi de Jésus Christ. Près de quitter cette vie (vers 270), il demanda combien il restait d'infidèles à Néo-Césarée. On lui répondit: "Il n'y en a plus que 17." Alors il rendit grâces à Dieu et dit: "C'était exactement le nombre des fidèles quand on m'a nommé évêque." On a de lui plusieurs écrits par lesquels, non moins que par ses miracles, il illustra l'Église de Dieu.
Te Deum.